la feuille volante

La gardienne de Mona Lisa

N°1697 – Décembre 2022

 

La gardienne de Mona Lisa – Peter May – Éditions du Rouerge.

 

Nous sommes en pleine pandémie de covid et Enzo Mac Leod, sorte de Hercule Poitot écossais qui a choisi Cahors comme lieu de retraite familiale se retrouve malgré lui face à une nouvelle enquête. A Carennac, un petit village voisin, on vient dé découvrir la squelette d'un officier allemand enterré depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et c'est à l'invitation de sa vielle amie Magali Blanc, médecin légiste, qu'il s'y rend. En arrivant sur les lieux il se trouve confronté au meurtre sordide d’Émile Narcisse, un fameux critique d'art international et le capitaine Arnault de la gendarmerie nationale lui demande sa collaboration dans la découverte du coupable. Flatté par tant de reconnaissance, il s'empresse d'accepter malgré les affres de l’accouchement de sa fille. Le voilà donc confronté à deux enquêtes qui à priori n'ont rien à voir l'une avec l'autre et que tant d’années séparent, mais ce n'est évidemment pas pour lui déplaire. A priori seulement puisqu'il va être obligé de remonter le temps, d'explorer la période de la Deuxième guerre mondiale en France et le déménagement du musée du Louvre pour éviter que les œuvres de l'exceptionnel musée ne tombent entre les mains d'Herman Goering qui était également connu pour être un collectionneur mais aussi un pilleur d’œuvres d'art. Les intentions d'Hitler étant également de s’approprier la Joconde, une lutte secrète s'engage entre les émissaires de l'un et de l'autre dans cette sombre affaire. Notre enquêteur va donc explorer les archives et les dessous de cette affaire, entre amours et trahisons, respect du devoir et luttes secrètes, faire connaissance avec la rocambolesque aventure du célèbre tableau de Vinci et bien entendu de la jeune Georgette qui en assura la garde. Elle sera emportée un peu malgré elle par le cours de l’histoire et courtisée par ceux dont la mission est de mettre la main sur ce plus célèbre tableau du monde.

J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Peter May que j’avais croisée dans « L’île aux chasseurs d’oiseaux ».

A partir d'un fait réel, la présence secrète de la Joconde au musée de Montauban en septembre 1940 et d’un concours de circonstances plus personnelles, Peter May fait appel à son imagination féconde pour concocter ce roman policier palpitant. Quant à l’éventualité d’une copie du tableau représentant la Joconde, réalisé pour mieux tromper les Allemands et donc protéger l’original, ce n’est peut être pas si farfelu que cela, après tout nous sommes dans un roman, et le monde de l’art fourmillant de faux.

 
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