SOUS L'OEIL DE DIEU – Jerome Charyn
- Par hervegautier
- Le 27/07/2013
- Dans Jerome Charyn
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N°665– Juillet 2013.
SOUS L'OEIL DE DIEU – Jerome Charyn - Mercure de France
Traduit de l'anglais par Marc Chenetier.
J'ai l'impression que ceux qui, comme moi, abordent pour la première fois un roman de Jerome Charyn, sont un peu perdus. La 4° de couverture indique qu'on ne résume pas un tel roman, mais quand même ! Heureusement que cette 4° de couv. conseille de se laisser entraîner là où le comique côtoie le tragique, je ne sais pas mais j'ai quand même essayé.
Le commissaire Isaac Sidel a été chef de la police de New-York, puis maire de cette ville et le voilà maintenant en passe de devenir vice-Président des États-Unis, ou peut-être plus ! Cependant, il est plus populaire que J.Mickael Storm c'est à dire le Président démocrate lui-même et cela évidemment pose un problème et suscite des jalousies. C'est sans doute pour cela qu'on cherche à éliminer celui qu'il est connu sous le nom de « Monsieur Sidel » mais aussi« le Citoyen » ou « le Gros Type » et sans doute aussi pourquoi celui-ci ne quitte jamais son Glock. Il est vrai qu'il à la détente facile, peut-être autant que la larme. Il est vrai qu'il reste avant tout un flic et le restera, même si d'autres fonctions lui incombent. « L’œil de Dieu », est le nom que s'est donné le tueur chargé de cette besogne, mais, heureusement, Dieu est sans doute avec Sidel, puisqu'il échappe à la mort. Il ne perd pourtant rien pour attendre puisqu'il est toujours une cible, entre la protection des agents du FBI, ceux de la CIA, de la police de New-York et l'ancien président républicain Calder Cottonwood, encore en poste pour quelques semaines et pour qui tous les coups sont permis. Il entend bien exploiter les informations qu'ils détient sur J.Mikael Storm, ancien gauchiste, ancien joueur de base-ball mais surtout mouillé dans des scandales financiers. Le Nouveau Président est tellement effacé qu'on songe de plus en plus à Sidel pour prendre sa place.
De plus il y a toujours un certain délai entre l'élection et l'installation de l'élu à la Maison Blanche et c'est justement ces quelques semaines que choisit Sidel pour se singulariser. Et pas n'importe comment : il tombe follement amoureux d'Inez, alias Trudy Winckleman qui a un passé un peu louche et deux enfants qu'Isaac veut adopter. Cela ne va évidemment pas arranger sa carrière politique nouvelle et pas non plus le parti démocrate. Peu importe, il s'installera auprès d'elle à l'Ansonia, un hôtel de Manhattan cher à son cœur, au même endroit où habite David Pearl, ex-lieutenant d'Arnold Rothstein, banquier mais aussi un caïd new-yorkais. Le cadre, c'est New-York, la « grosse pomme », « la ville qui ne dort jamais », une ville mythique, mais j'y ai plutôt vu une ville ou règne la pègre et la corruption. Le Bronx va être rasé pour y construire un complexe militaro-industriel. Là aussi il y a un enjeu que ne veut pas manqué Sidel.
Aux côtés de Stidel, il y a aussi Mariana, douze ans, la fille du futur Président, accroc aux petit gâteaux au beurre et aux épices et qui ne laisse personne indifférent.
Je crois que je suis passé complètement à côté de cette histoire rocambolesque et déjantée, aux multiples personnages. Elle ne m'a pas vraiment passionné, mais j'ai continué à lire, pour voir.
© Hervé GAUTIER - Juillet 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com
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