la feuille volante

Noblesse oblige

N°660– Juillet 2013.

NOBLESSE OBLIGE – Donna Leon - Calman-Lévy.

Traduit de l'anglais par William Olivier Desmond

 

Tout près de Venise, on vient de découvrir le squelette d'un jeune homme qu'on identifie seulement grâce à la chevalière qu'il porte. Elle arbore les armoiries des Lorenzoni, une grande famille de Venise qui a appartenu à l'histoire. Pourtant, pendant la deuxième guerre mondiale, l'un de ses membres, le comte Picho Lorenzoni a livré aux SS le nom de tous les juifs de Venise dont beaucoup sont morts assassinés. Le corps qu'on vient de retrouver, apparemment exécuté d'un balle dans la tête, serait celui de Roberto Lorenzoni, un jeune homme d'une vingtaine d'années, kidnappé deux ans auparavant sous la yeux de sa fiancée dans les environs de Trévise. Deux demandes de rançon furent formulées mais rien ne fut payé pour cet unique enfant du couple mais après un temps, on n'eut plus de ses nouvelles. Devant l'éventualité d'une erreur sur la personne ou d'un canular, Brunetti qui n'avait pas à l'époque été chargé de cette enquête, se documente avec précisions sur les circonstances de cette affaire. Il interroge, évidemment, la signorina Elettra, la toujours aussi efficace secrétaire de la questure mais, s'agissant d'une famille noble vénitienne, le commissaire se souvient opportunément que sa belle famille qui est également aristocrate pourrait bien lui fournir de précieux renseignements sur les Lorenzoni. Le comte Falier, son beau-père accepte de lui dire ce qu'il sait. Les Lorenzoni étaient dans les affaires mais Roberto distrait, distant, superficiel, semblait moins doué pour cela que son père, tout comme il semblait peu versé dans les disciplines intellectuelles. Il n'était employé par le conte que dans le domaine de la représentation, des voyages. En revanche son cousin Maurizio, de deux ans son aîné et qui vivait dans sa famille, avait davantage de dispositions pour le commerce. Il aurait très bien pu avoir un rôle dans cet enlèvement. En effet, se positionnant comme véritable héritier, il avait un intérêt à la disparition de son cousin.

 

Dans le courant de ses investigations, le commissaire prend contact avec la petite-amie de Roberto qui a assisté à l'enlèvement ; elle est maintenant mariée et mère de l'enfant d'un autre homme, il s'assure de la véritable identité du cadavre et reprend en quelque sorte l'enquête initiale puisque, d'un simple enlèvement, il s’agit maintenant d'un assassinat. En fait Roberto était assez mystérieux mais Maurizio est lui-même un personnage assez énigmatique. Puis les événements se précipitent remettant en cause et les belles certitudes de Brunetti. Toute cette histoire devient logique, met en évidence un trafic international, la cupidité des hommes, le non respect des membres de cette famille, l’inconscience de tous...

 

J'ai moins aimé ce roman, à cause sans doute de ses longueurs mais il reste quand même un bon moment de lecture.

 

© Hervé GAUTIER - Juillet 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 
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