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la feuille volante

la danse de la mouette

N°1579 - Septembre 2021

 

La danse de la mouette – Andrea Camilleri – Fleuve Noir.

Traduit de l’italien par Serge Quadruppani.

 

Emoi dans le commissaria de Vigata, Fazio, l’inpecteur indispensable du commissaire Montalbano a disparu. Officiellement il n’était pourtant pas sur une enquête précise mais compte tenu du contexte sicilien l’affaire est d’importance au point de mobilider tous les policiers disponibles pour le retrouver. Le commissaire en perd le sommeil et en oubie même Livia son éternelle fiancée venue passer quelques jours avec lui.

On est effectivement en Sicile, c’est à dire qu’on n’hésite pas à poursuivre quelqu’un pour le tuer jusque sur son lit d’hopital et ce ce qui arrive à Fazio enfin retrouvé et transféré pour y être soigné. Cette enquête nous montre un Montalbano toujours aussi gourmand (on peut craindre pour son taux de cholestérol dont l’auteur ne nous parle cependant jamais – on a tout juste droit aux prémices de le vieillesse qui s’annonce pour notre commissaire), toujours aussi facétieux avec les carabiniers et même avec sa hiérarchie (la blague qu’il sert au questeur pour justifier son absence est loin d’être du meilleur goût et ce fonctionnaire passe carrément pour un imbécile), bluffeur aussi et même un peu balourd quand même au point de ne pas pouvoir s’orienter dans un hôpital aux couloirs pourtant bien balisés. Il est vrai qu’il y a croisé la belle Angela, une infirmière qu’il aimerait bien mettre dans son lit mais que sa vigilance de policier détourne à temps de cette entreprise (et sans doute aussi un peu l’âge ou la présence même virtuelle de Livia). Il est bien sûr question de trafic, d’enlèvements, de contrebande, de meurtres, de la mafia et de collusion avec le pouvoir politique, l’ordinaire de la Sicile en quelque sorte.

Entre temps la recherche de Fazio a permis de mettre la main sur deux cadavres dont un, un ancien danseur, a été torturé à coups de balles dans le pied, ce qui l’a fait danser avant de mourir. Cette danse rappelle à Montalbano une image qui l’obsède depuis le début, celle d’une mouette qui avant de s’abîmer sur la plage à exécuté devant lui une sorte d’étrange chorégraphie, comme un mauvais présage.

Je m’attendaisà un parralllèle entre ces deux formes de danse, mais là je suis resté sur ma faim.

D’ordinaire j’aime bien lire Camilleri, mais cette fois j’avoue avoir été moins captivé par ce roman.

 

 

 
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